Réussir sa rentrée en classe de Première.

Les trois conseils Eurêka Study pour aborder ses spécialités en première.

1 – Anticiper la rentrée en révisant dans les matières des spécialités.

• Si le lycéen va étudier des spécialités pas ou peu abordées auparavant :

Par exemple, s’il commence la géopolitique en spécialité HGGSP ou le droit en série STMG. Il peut être utile de commencer à se familiariser avec les bases pendant l’été par quelques lectures ou vidéos préparatoires (il existe des cours très sympas sur Youtube).

• Si la matière a déjà été travaillée :

Par exemple si l’élève a choisi la spécialité maths ou qu’il rentre en série technologique STI2D. Il sera alors judicieux de revoir les points clés de son programme de maths de seconde pour être d’attaque à la rentrée.

2 – Bien poser les bases méthodologiques de travail dès le premier mois de septembre.

Commencer par une lecture attentive du programme et des objectifs d’apprentissage.

Cela permet de comprendre les attentes de la matière. Dès le premier devoir, il ne faut pas hésiter à interroger le professeur sur ce qui va/ ou ne va pas en terme méthodologique pour corriger le tir tout de suite.

Il faudra veiller aussi dès le premier mois à:

• s’organiser pour ses prises de notes …

… en s’adaptant aux spécificités de chaque professeur. Il donne des supports écrits ? Les lire avant le cours et prendre des notes dans la marge. En profiter pour participer ! Notation à la volée ? Se doter de codes sténographiques pour aller plus vite. Ne pas hésiter à se mettre en binome pour prendre des notes. Tester le mind-mapping …

• participer en classe :

D’abord car être actif renforce la compréhension. Ensuite, car cela permet d’établir un relationnel avec le professeur qui vous connaît mieux et sera ainsi à même de mieux vous aider si vous en avez besoin.

• prendre l’habitude de la régularité :

Apprendre ses leçons et faire ses exercices d’application au fur et à mesure. La régularité devient clé ; plus le lycéen va dans des enseignements de spécialités qui s’approfondissent, moins il peut se permettre les apprentissages de dernier moment ! Pour prendre une métaphore, il faut cimenter les briques au fur et à mesure que le mur monte.

3 – Organiser rapidement de l’aide si des difficultés apparaissent.

• Demander de l’aide au lycée.

C’est une étape cruciale pour surmonter les difficultés lorsque l’on décroche dans une matière. Il est important de reconnaître que tout le monde peut rencontrer des obstacles en cours de route, et chercher de l’aide est une démarche intelligente pour rétablir sa confiance et sa performance académique.

Tout d’abord, demander de l’aide permet de cibler les problèmes spécifiques que l’on rencontre. Que ce soit une incompréhension des concepts, une difficulté avec la méthodologie, ou un manque de pratique, les enseignants sont là pour offrir des conseils et leur aide.

• S’aider entre élèves.

En expliquant des concepts à leurs pairs, les élèves renforcent leur propre compréhension, ce qui renforce leur maîtrise des sujets. Et pour l’élève qui écoute, des explications différentes, données par un jeune de son âge avec une autre approche, une autre façon d’expliquer, peut « débloquer » des situations.

• Utiliser des cours en en ligne.

Des plateformes en ligne proposent une grande diversité de contenus éducatifs avec des tutoriels vidéo aux cours interactifs. Les contenus sont parfois gratuits ou très accessibles financièrement.

Il y a aussi de nombreuses vidéos gratuites sur Youtube expliquant des points de cours ou donnant des conseils méthodologiques.

• Bénéficier d’un soutien scolaire.

Certains lycées proposent des tutorats à l’école. On peut aussi retenir un stage dans un organisme privé. Ou bien opter pour des cours par un professeur particulier.

• L’important est de ne pas attendre.

Ne pas laisser les difficultés et les lacunes s’accumuler. Cela peut entraîner une perte de confiance en soi et une diminution de la motivation. De plus, les lacunes non résolues peuvent s’aggraver avec le temps, rendant l’apprentissage futur plus difficile.

Conseil Eurêka Study pour le bac de Français : 

Cap sur l’oral

• L’épreuve orale du bac de Français pèse lourd ! 

En terme de coefficient elle compte autant que l’écrit. Et pourtant le lycéen passe beaucoup plus de temps à travailler son épreuve écrite que son épreuve orale !

• Elle mesure aussi les compétences essentielles en communication.

Elle permet aux élèves de démontrer leur maîtrise des œuvres au programme et leur capacité à articuler des arguments de manière convaincante. Au delà de cette expression sur une matière littéraire,  « l’oralité » est une compétence précieuse dans la vie quotidienne et professionnelle.

L’épreuve orale du bac contribue à renforcer la confiance en soi et les compétences d’expression.

• Le système éducatif français souffre d’un manque de développement des compétences oratoires chez les élèves.

Tout d’abord, l’importance de la communication verbale est souvent sous-estimée. De plus, le manque d’opportunités pour pratiquer l’expression orale en classe limite la confiance des élèves dans leurs compétences oratoires.

• Ne pas hésiter, donc, en classe de première à prendre la parole en classe.

Toute occasion est bonne : des débats, des exposés, et des présentations, pour renforcer ces compétences essentielles…

• Développer ses compétences oratoires à la maison en famille !

Organisez des discussions en famille sur des sujets divers pour encourager l’expression d’opinions et la réflexion critique. Pratiquez l’écoute active en écoutant attentivement les points de vue de chacun. Encouragez les débats constructifs pour renforcer la capacité à argumenter de manière cohérente.

Organisez des soirées de lecture à voix haute pour améliorer l’articulation et la prononciation.

Enfin, encouragez les jeunes à prendre la parole lors des repas pour favoriser la confiance en soi et la fluidité dans l’expression orale. Ces activités familiales contribuent à renforcer les compétences oratoires de manière conviviale et stimulante.

Poursuivre sa réflexion en affinant son projet d’orientation.

• Si l’élève ne sait pas ce qu’il veut faire après le bac,

Ou qu’il hésite entre des voies très différentes. Par exemple entre ingénieur et management; entre sciences politique et droit ou gestion.

L’objectif est qu’à la fin de la première, le lycéen sache vers quel type de filière du supérieur il veut s’engager. Il pourra alors aborder Parcoursup bien plus sereinement!

Il doit donc sérieusement réfléchir à lui même, à ce qu’il aime, et investiguer sur les métier et les cursus. Il peut être accompagné en réalisant un bilan d’orientation scolaire.

• Si l’élève sait ce qu’il veut étudier après le bac : 

La première est le moment idéal pour investiguer plus à fond sur les cursus. Le lycéen peut lors du premier trimestre identifier les écoles, les licences, les IUT et  IAE qui peuvent l’intéresser.

Et se faire un planning de  Journées Portes Ouvertes (JPO). Celles-ci se tiennent généralement lors du deuxième trimestre (certaines commencent un peu plus tôt).

Ne pas attendre la terminale pour réaliser ses JPO ! Faire tranquillement ses visites en première, ce sera un énorme pas en avant qui permettra de gérer bien mieux son élaboration de voeux dans Parcoursup ! L’année de terminale est parfois tellement chargée que les lycéens n’arrivent pas à faire ces fameuses visites d’école ….

L’extra-scolaire est clé pour la construction identitaire et l’épanouissement 

• Développement de compétences :

Les activités extra-scolaires permettent aux élèves de développer des compétences diverses, qu’elles soient artistiques, sportives, ou intellectuelles. Cela favorise la découverte de talents cachés et l’acquisition de compétences utiles pour la vie.

• Équilibre et gestion du stress :

Les activités extra-scolaires offrent un équilibre nécessaire entre les études et les loisirs, aidant les élèves à gérer le stress lié aux examens. Elles procurent un espace de détente et de divertissement essentiel.

• Socialisation et réseautage :

Participer à des activités extra-scolaires permet aux élèves de rencontrer des pairs partageant les mêmes intérêts, ce qui favorise la socialisation et le développement de relations amicales durables.

• Leadership et confiance en soi :

Les clubs, les équipes sportives, ou les groupes artistiques offrent des opportunités de leadership et d’apprentissage de la responsabilité. Cela renforce la confiance en soi et prépare les élèves à des rôles de direction dans leur avenir.

• Se Distinguer dans les candidatures :

Lors des demandes d’admission à l’université ou pour des bourses d’études, les activités extra-scolaires peuvent faire la différence en démontrant l’engagement, le dévouement, et les compétences particulières des élèves.

En somme, conserver ses activités extra-scolaires au lycée est une décision judicieuse qui favorise le développement personnel, la capacité à gérer l’équilibre entre travail et loisirs, la socialisation, la confiance en soi, et les opportunités futures. Ces activités enrichissent l’expérience scolaire et préparent les élèves à relever avec succès les défis de la vie après le lycée.