ELISA Aerospace : devenir ingénieur dans l’aérospatial.
Vous souhaitez devenir ingénieur dans l’aérospatial et faire vos études près de Bordeaux ?
Vous visez des études courtes de Technicien Supérieur pour travailler dans le secteur des transports ? Vous voulez en savoir plus sur Elisa Aerospace ? Cet article est fait pour vous.
Quelle est la vocation d’ELISA Aerospace ?
ELISA Aerospace est une école qui forme des ingénieurs en 5 ans, pour intégrer l’industrie aérospatiale et depuis 2021 elle accueille aussi dans son bachelor, des Techniciens Supérieurs en 3 ans, pour évoluer dans l’industrie des Transports : aéronautique, spatial, automobile, ferroviaire et naval.
Elle est présente sur deux Campus : Saint-Jean-d’Illac près de Bordeaux et Saint-Quentin en Picardie. Elle a été créée en 2009, habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieurs en 2015 et reconnue par l’Etat en 2016, ce qui lui permet d’accueillir des élèves boursiers. La formation est également labellisée EUR-ACE, ce qui lui donne une reconnaissance européenne. Les filles sont les bienvenues même si elles ne représentent encore que 20% des effectifs.
Le site près de Bordeaux a été ouvert en 2018 dans un espace provisoire, un campus avec des locaux tout neufs sera livré en 2022.
Comment intègre-t-on ELISA Aerospace ?
Pour intégrer le cursus Bachelor :
L’élève s’inscrit sur Parcoursup et passe le concours Puissance Alpha Bachelor.
Il est conseillé de suivre 2 spécialités scientifiques en Terminale Générale dont Mathématiques et NSI ; ou de passer un bac STI2D. L’admission se fait après étude du dossier.
Pour le cursus Ingénieur, on peut intégrer cette école de différentes manières :
> en 1ère année en venant d’une Terminale Générale ou STI2D, bac+1 ou Bac+2.
Notre conseil Eureka Study :
Nous vous incitons à aller aux journées Portes Ouvertes de l’Ecole, à vous inscrire aux journées d’immersion et à rencontrer Elisa Aerospace au salon Aquitech les 8 et 9 octobre prochains.
Il faut s’inscrire sur Parcoursup et dans la majorité des cas, passer les écrits du concours Puissance Alpha. Il y a 70 places à Bordeaux et 70 à Saint Quentin pour les bacs généraux.
En Terminale il est conseillé de garder 2 spécialités scientifiques dont les Mathématiques et SI ou PC ; ou alors 2 spécialités scientifiques et l’option Mathématiques Complémentaires.
La note de dossier compte pour 60% et les écrits pour 40%, donc un élève motivé peut passer les concours écrits et avoir sa chance de rattraper un dossier « moyen ». Néanmoins il devra faire ses preuves une fois l’école intégrée car le passage en année supérieure n’est pas acquis.
> en 2ème année pour les élèves d’école d’ingénieurs, CPGE, DUT, licences et BTS, il y a quelques places ouvertes.
> en 3ème année pour les élèves de CPGE, il y a 24 places sur chaque site via le concours Puissance Alpha CPGE, et quelques places pour les BUT, licences et ATS.
> en 4ème année également l’admission est possible pour les Masters.
Les bacs et formations étrangères sont acceptées via des procédures spécifiques.
Que fait-on dans chaque cursus ?
L’école a deux cursus : un cursus Ingénieur des Sciences Aérospatiales et un cursus Bachelor Sciences et Ingénierie Industrie des Transports.
Le cursus Ingénieur des Sciences Aérospatiales :
Les deux 1ères années demandent un travail sérieux et des bases solides en Mathématiques et en Sciences Physiques. Il y a d’emblée une ouverture vers l’Aéronautique et l’Espace, ainsi qu’une formation théorique au brevet de pilote privé.
Pendant les 3 années du cycle ingénieur, les élèves suivent une dominante d’approfondissement :
- Ingénierie des Systèmes Aéronautiques,
- Ingénierie des missiles et systèmes spatiaux,
- ou Ingénierie des Systèmes Complexes coopératifs.
12 mois de stage complètent le cursus global, avec un stage de 6 mois en fin d’études, ce qui facilite l’obtention du premier job. Une année de césure est possible pour faire un stage à l’étranger ou suivre une formation avec le programme Erasmus+.
Deux langues sont obligatoires dans le cursus ingénieur. L’anglais est mis en avant et pour obtenir le diplôme d’ingénieur, les élèves doivent atteindre un score de minimum 800 points au TOEIC.
Le cursus ingénieur coûte 7100€/an les deux 1ères années et 8100€/an les 3 années suivantes.
Le Bachelor Sciences et Ingénierie Industrie des Transports :
Il permet d’intégrer le monde du travail à bac+3 en tant que Technicien Supérieur, sur des postes d’encadrement intermédiaires (responsable d’unité de production, d’unité de maintenance industrielle, d’unité méthodes, d’industrialisation, de logistique ou en fonctions supports : qualité, amélioration continue et en bureau d’études…).
Il comprend 14 semaines de stage sur les deux 1ères années, puis une alternance en 3ème année ainsi qu’une dominante à choisir parmi :
- Usine 4.0,
- Produits et Procédés,
- Systèmes embarqués et Robotique.
Dans ce cursus, les étudiants doivent atteindre un score de minimum de 700 points au TOEIC.
Il peut ouvrir à la poursuite d’études en Master.
Le cursus Bachelor coûte 5000€ par an.
Peut-on faire de la Recherche à ELISA Aerospace ?
Une large place est accordée à la Recherche. Les axes thématiques actuels sont :
- La dynamique du vol des aéronefs,
- Les Systèmes et Facteurs Humains,
- Le Développement d’un Propulseur Spatial Hybride.
Les équipes d’Elisa Aerospace sont présentes lors de grands événements scientifiques européens comme EUCASS et AEC, afin de présenter leurs travaux.
Des partenariats ont également été mis en place avec l’ESTIA (Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées à Bidart) et les Mines Paris Tech. ELISA Aerospace a par ailleurs intégré le réseau PEGASUS, qui regroupe les meilleurs établissements d’enseignement supérieur européens spécialisés dans l’aérospatial.
Autre élément notable : le stage de 2ème année du cycle ingénieur d’ELISA Aerospace peut être remplacé par un projet de recherche encadré par des enseignants chercheurs de l’école, ainsi ceux qui se découvrent des aptitudes pour la Recherche peuvent poursuivre leurs études en Doctorat. On peut constater que les étudiants optent souvent pour des stages en Laboratoire de Recherche ou dans des services de Recherche & Développement.
Quelles sont les spécificités d’ELISA Aerospace ?
> Des petites promotions pour un meilleur suivi des élèves : l’école est en croissance mais son but est de garder des effectifs à taille humaine. 15 associations étudiantes ont néanmoins pu voir le jour : audiovisuel, sports, 4L Trophy …
> Le secteur de l’aérospatial en ligne de mire, même s’il est possible de s’orienter vers la Sécurité et la Défense, les Transports ou les Systèmes embarqués.
> Un matériel pédagogique à la pointe de l’innovation : banc moteur virtuel pour travailler sur les turboréacteurs, imprimantes 3D, outils de conception assistée par ordinateur, soufflerie éducative pour visualiser les écoulements d’air autour des ailes d’avion, concepteur de drones, maquettes pédagogiques, logiciels performants, informatique embarquée…
> Un réseau de qualité : depuis sa création, l’école travaille son réseau en intégrant des alliances avec d’autres écoles d’ingénieur partenaires comme ISAE-Nouvelle Aquitaine, ou PEGASUS qui rassemble les meilleures formations européennes en aérospatial, ou en étant membre de pôles de compétitivité tel Aerospace Valley, ou encore en soutenant les initiatives des étudiants dans le secteur (PEPITE ou le Centre Spatial Etudiant). Au niveau institutionnel on trouve également des partenariats qualitatifs avec la Marine Nationale et au niveau industriel avec Thalès, Safran, Airbus…
Ainsi, le réseau institutionnel, économique, de formation et recherche de l’école est très intéressant.
Y a-t-il d’autres écoles spécialisées en aérospatial ?
ELISA Aerospace est L’École de l’Aérospatial.
En spécialisation « aéronautique », on trouve l’ESTACA et l’IPSA qui forment leurs élèves directement après le bac tandis que l’ENAC, l’ISAE et l’ENSAM s’intègrent après une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles scientifique.
D’autres écoles proposent des options ou spécialisations en aéronautique en cours de cursus : Centrale Supélec, Centrale Lyon, l’Ecole Polytechnique Féminine, l’Institut des Mines Télécom, L’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers.
Quels sont les débouchés après Elisa Aerospace ?
ELISA Aerospace Bordeaux a été créée en réponse à un appel d’offres des industriels de Nouvelle-Aquitaine des secteurs aéronautique, spatial et défense qui offrent déjà de nombreux emplois. Par ailleurs, l’industrie ferroviaire est implantée à La Rochelle, Ferrocampus à Saintes, Naval Group (spécialisé dans la construction navale de défense) a inauguré l’Innov Factory près d’Angoulême. Le tissu économique local est une vraie opportunité pour l’École et ses étudiants.
Témoignage sur son parcours d’un diplômé d’ELISA Aerospace.
Voici quelques chiffres :
- 25% des élèves d’Elisa Aerospace trouvent du travail localement et 30% en Ile de France, 1/5 partent à l’étranger.
- 67% choisissent le secteur de l’Aéronautique, 15% le Spatial, 8% la Sécurité et la Défense, et enfin 8% les Transports.
- 53% exercent dans les métiers Etudes, Conseil et Programme, contre 31% en Production, Qualité et Maintenance aéronautique.
- Le salaire médian d’embauche est de 35.000€ annuels.
En résumé
ELISA Aérospace est une école jeune, à l’ADN aérospatial marqué, agréée par la CTI -Commission des Titres d’Ingénieurs- et reconnue par l’Etat. Elle propose 2 cursus distincts, Ingénieur des Sciences Aérospatiales en 5 ans et Bachelor Sciences et Ingénierie Industrie des Transports en 3 ans.
De par la création récente du campus girondin, l’école reste sous surveillance de la CTI notamment concernant le développement de l’équipe pédagogique, une plus grande ouverture à la recherche et à l’international.
Les étudiants bénéficient de très bonnes conditions d’apprentissage (matériel pédagogique innovant, nouveau campus à venir à 30 km de Bordeaux, petites promotions à taille humaine) et d’un tissu local institutionnel et économique porteur en Nouvelle Aquitaine facilitant la recherche de stages et d’emplois.
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Emmanuelle Baron
® tous droits réservés
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