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Commissaire de police, chef d’orchestre au cœur de la cité

Maigret, Moulin, Julie Lescaut … Mythe ou réalité ?

Marion Cellerier psychologue Coach Orientation Scolaire Spécialisée Expatriés Dubaï UAE

Par notre consultante à
Dubaï – UAE
Marion Cellerier

Le saviez-vous ? 

Le métier de Commissaire de police est aussi appelé métier «de plume et d’épée», en référence à la marine royale française qui est organisée en cinq corps, dont les officiers d’épée composés de combattants et les officiers de plume composés des administrateurs dans les ports, dans les colonies. Ainsi le commissaire de police est un homme de terrain, manageur d’hommes et de femmes, pourtant positionné dans les plus hautes fonctions administratives françaises.

C’est ainsi en tout cas que le voit Gauthier, commissaire stagiaire, qui témoigne : « Être commissaire, c’est une aventure humaine. Je peux rencontrer en une journée le pire des délinquants et la plus haute autorité française. »

Le métier 

Le Commissaire de Police est un peu le chef d’entreprise du commissariat, il est à la tête d’un service de la police nationale. Il est au sommet de l’échelle, c’est le plus haut gradé de la police nationale. 

En tant que chef d’orchestre, il gère son commissariat. Il est en effet en charge des moyens financiers et humains dont il dispose. Il pilote les opérations, coordonne et suit l’action des officiers de police chargés des enquêtes, il dirige et oriente leur travail, procède aux choix décisifs. Enfin, il définit les priorités. 

Mais le Commissaire de Police est aussi souvent sur le terrain avec ses équipes et peut être amené à prendre des risques dans l’exercice de ses fonctions. La délinquance, les petites affaires criminelles, les troubles à l’ordre public, la sécurité des manifestations, la sécurité routière constituent son lot quotidien. En police judiciaire, il participe aux enquêtes dont il a la charge : trafic de stupéfiants, d’armes ou d’œuvres d’art, proxénétisme, escroqueries financières, cybercriminalité, terrorisme…). Au sein d’unités spécialisées, il peut rechercher des informations destinées au gouvernement, participer à la lutte contre l’espionnage ou l’immigration clandestine…

Plus d’informations dans cet article.

Les pré-requis du métier 

Il faut avoir l’âme d’un leader et être capable de mener une équipe, faire preuve d’autorité, être organisé et rigoureux, capable de déléguer des missions. Un bon esprit d’initiative, de la diplomatie et un sens relationnel certain feront aussi partie des qualités recommandées.

Un commissaire devra aussi être doté d’une excellente condition physique, être capable de garder son sang-froid et de savoir gérer son stress.

Découvrez ce témoignage: « Quand j’ai mis l’uniforme j’ai compris que j’étais à ma place »

Comment devenir Commissaire de Police ? 

Hormis par concours interne ouvert aux agents de l’État ayant au moins 4 années de service ou la voie d’accès professionnelle ouverte aux fonctionnaires du corps de commandement ayant au moins le grade de capitaine, c’est par le biais d’un concours externe que l’on accède au métier.

Le concours de commissaire de police est organisé par l’Ecole Nationale Supérieure de Police (ENSP). Il s’agit d’un concours très sélectif : environ 1000 candidats pour 20 à 30 places en tout par promotion chaque année.

Quel est le parcours idéal ?

Un Bac général suivi d’un diplôme de Master 2 ou équivalent, le plus souvent après 5 ans d’études de droit ou de sciences politiques, à l’université ou dans un Institut d’Etudes Politiques.

Les épreuves du concours sont réparties en 3 phases : l’admissibilité (les écrits), la pré-admission (le sport) et l’admission (les oraux). 

Les écrits portent sur la culture générale, des questions sur le fonctionnement de la police, des questions sur les institutions politiques France/Europe et des sujets d’actualité, puis une dissertation de culture générale, la résolution d’un cas pratique sur la base d’un document administratif et enfin une composition en droit administratif et droit pénal.

La pré-admissibilité se compose de 2 épreuves de sport : un parcours d’habilité motrice et un test d’endurance cardio-respiratoire. 

Pour finir, les épreuves d’admissions se composent de tests psychotechniques pour évaluer le profil psychologique et l’aptitude au travail en groupe, une mise en situation collective et individuelle, un test oral en langue étrangère suivi d’un entretien face à un jury. 

Au-delà d’une excellente préparation aux épreuves de droit, vous l’aurez compris, il faudra aussi compter sur de bonnes aptitudes physiques et psychologiques !

Une fois admis, les élèves-commissaires de police suivent une formation d’une durée de deux ans au sein de l’École nationale supérieure de la police, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône). Durant cette période, ils alternent les formations au sein de l’école et les stages en directions de police. A la sortie de l’école, ils sont commissaires titulaires et affectés dans un service ou une direction pour une durée obligatoire de 2 ans. Le commissaire de police peut ensuite se porter candidat aux postes vacants offerts dans l’ensemble des directions de la police nationale.

En résumé 

Un métier prenant, au service de la société, avec de fortes responsabilités, à l’interface entre le monde judiciaire, politique, associatif et journalistique… Mais exigeant… qui demande souplesse et grande disponibilité avec une mobilité géographique imposée tous les 4 ans, une mobilisation de tout instant, la nuit ou le week-end, dans un environnement de travail assez rude, avec une certaine pression de résultat.

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Marion Cellerier psychologue Coach Orientation Scolaire Spécialisée Expatriés Dubaï UAE

Marion Cellerier

Consultante en Orientation Scolaire Eurêka Study
Cabinet d’orientation à Dubaï – UAE & Consultation OnLine

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Juin 16Marion CellerierComments Disabled