Étudier à l’étranger

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Rubrique conseil Eurêka Study

Pour les globe-trotters qui ont envie d’étudier à l’étranger.


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Dans quels pays étrangers les Français partent-ils étudier?

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Les étudiants Français sont de plus en plus nombreux à partir étudier à l’étranger

Selon l’étude de l’UNESCO, en 2016 ils sont presque 100 000 à être partis étudier à l’étranger (99 488 pour être exact).

A l’instar de la mobilité étudiante internationale, nos jeunes étudiants Français sont de plus en plus enclins à quitter l’hexagone pour leur études :

  • leur nombre a doublé en 8 ans  : ils étaient 45 000 à partir en 2008.
  • et la progression s’accélère : +60% vs 2012 (65 000).
mobilité des étudiants français

Source : UNESCO – statistiques 2016

Quand partent-ils : pour la licence ou pour le master ?

L’OCDE fournit des données sur les diplômes préparés par les étudiants français en mobilité dans les pays membres de l’organisation (94 % des étudiant sortants).

La majorité des Français qui partent, étudie au niveau licence (61 %). C’est donc lors de leur premier cycle du Supérieur que nos jeunes font leur valise et vivent une immersion dans une université étrangère. Il peut s’agir d’un échange universitaire d’un an, organisé par leur établissement Français (par exemple dans le cadre d’Erasmus). Mais pour d’autres l’immersion est bien plus radicale. Certains bacheliers choisissent en effet de partir directement après le bac et de devenir un étudiant à part entière de l’université étrangère. Ceux qui veulent partir étudier au Royaume-Uni postulent aux bachelors Anglais en passant par la platerforme UCAS.  D’autres montent des dossier d’admission auprès de chacune des Universités Canadiennes qu’ils visent … S’ils sont admis, ces étudiants partent alors pour 3 ou 4 ans dans leur pays d’accueil.

31% des étudiants Français en mobilité internationale suivent un Master. Après une bac+3 ou bac+4, ils donnent ainsi une dimension internationale à leur formation initiale. Ils doivent alors choisir leur master en fonction d’une double logique. Il leur faut décider de la spécialisation recherchée (ou de la complémentarité) suite à leur diplôme de 1er cycle.

Enfin, 7% des étudiants sortants vont réaliser un doctorat à l’étranger.

Quelles sont les destinations favorites des Français partant étudier à l’étranger ?

Le Canada est le premier pays d’accueil des étudiants Français.

Nos jeunes ont un véritable engouement qui ne se dément pas d’année en année. Ce pays séduit par son image, mais aussi par une large palette de formations, prodiguées en Français et /ou en Anglais. Le Canada a ainsi détrôner le Royaume Unis qui, en 2012, était la première destination des français.

La Belgique a été une destination clé pour les Français.

Selon l’étude de l’Unesco en date de 2016, la Belgique est le deuxième pays d’accueil des étudiants Français. Mais la dernière étude en date de Campus France (2017), montre un fort recul des chiffres (1/3 de moins vs 2016). La mise en place de quotas d’étudiants étrangers dans les formations médicales et paramédicales et l’instauration de concours dès la première année dans ces filières expliquent cette régression. La Belgique a cependant des écoles d’art reconnues et l’Université libre de Bruxelles, ou l’Université Catholique de Louvain proposent des enseignements francophones de qualité avec des frais de scolarité attractifs.

Le Royaume Uni : troisième destination.

En 2012, le Royaume-Uni attirait la majorité des Français soit environ 13 000 étudiants. En 2016, ce chiffre reste stable dans l’absolu, mais son poids dans la répartition parmi les pays d’accueil a considérablement chuté. Les incertitudes liées au Brexit en est probablement la cause. L’alignement en 2021 des frais de scolarité sur le tarif des étudiants internationaux va très certainement impacter fortement le nombre de départ !


Français étudiant à l’étranger

Pays de destination % Nombre d’étudiants
Canada 17% 17000
Belgique 15% 14900
Royaume Unis 13% 13300
Suisse 10% 10500
Allemagne 9% 8600
Espagne 8% 8200
USA 6% 6300
Les Pays-Bas 2% 2400
Romanie 2% 2300
Australie 2% 1500
Portugal 2% 1100

source: UNESCO statistiques 2016

La Suisse progresse régulièrement.

Elle, attire par ses écoles réputées telles l’école Hôtelière de Lausanne, HEC Lausanne ou les EPF.

L’Allemagne garde une forte proximité avec la France.

L’Allemand est la deuxième langue parlée en Europe après l’Anglais. L’offre de formation y est large tant dans les universités que dans les Fachhochschulen (FHs), qui sont souvent comparées à nos IUT (instituts universitaires de technologie).

L’Espagne est une destination qui se développe considérablement.

Les Français sont de plus en plus attirés par le péninsule Ibérique. Ils représentent d’ailleurs la première nationalité d’étudiants étrangers dans les universités privées en Espagne et la quatrième nationalité dans les universités publiques.

Les USA n’attirent plus.

Les États Unis étaient la troisième destination des étudiants Français en 2012 : ils étaient alors 8000 à y partir. Ils ne sont plus que 6300. Le pays est surclassés par beaucoup de pays européens. Cette désaffection n’a pas concerné que les Français. Même si les USA reste la destination n°1 de la mobilité des étudiants au niveau mondial, son attractivité s’est globalement dégradée par rapport à l’ensemble des autres destinations.

Les étudiants français sont de plus en plus nombreux à se rendre aux Pays-Bas.

Leur nombre dans le pays a doublé en cinq ans, notamment du fait des nombreuses formations proposées en anglais proposées et de l’accessibilité financière des études.

L’impact du coronavirus sur la mobilité étudiante

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La mobilité internationale des étudiants était en constante progression

La mondialisation se manifestait aussi dans l’éducation notamment à travers la mobilité internationale des étudiants. Selon l’études de Campus France, en 2017, ils étaient 5,3 millions à avoir quitté leur pays pour suivre à l’étranger une formation diplômante.

Bien sûr ces jeunes ne représentent qu’une minorité – 2,4% des étudiants – mais la tendance était là : en 10 ans, ils étaient 71% de plus à étudier à l’étranger.

Les raisons de cette expatriation sont multiples et dépendent des pays d’origine : la recherche d’excellence ou la découverte d’autres cultures, le sous-investissement locale dans l’éducation, l’indisponibilité de certaines formations dans leur pays d’origine, le manque de places à l’université, les instabilités économiques et politiques, ou encore les trajectoires familiales.

Source: Statistique de l’UNESCO – Janvier 2019

La France était un grand pays d’accueil des étudiants étrangers. 

Les trois pays de destination phare de la mobilité des étudiants  sont les USA et le Royaume-Uni et la très attirante Australie.

En 2017, la France est le 5ième pays d’accueil. Ses Universités prestigieuses et ses Grandes Écoles bénéficient en effet d’une réputation internationale.

Elle était cependant confrontée à une concurrence accrue, notamment auprès des étudiants africains, de plus en plus captés par les université de Turquie, Arabie, Saoudite, Émirats Arabes Unis et Malaisie. La crise de gilets jaunes de 2019 aura probablement impacté encore négativement son attractivité.

Mais le Coronavirus a totalement déstabilisé la mobilité étudiante.

Les universités ont toutes été obligées de fermer leurs portes (totalement ou partiellement). La première vague les a pris par surprise, obligeant l’annulation de la rentrée d’avril des universités en Nouvelle Zélande, aux USA et au Canada. Les universités ont réussi à maintenir la rentrée de juillet ou septembre 2020, mais souvent avec un premier semestre 2020-2021 totalement en ligne. C’est le cas, par exemple, de UCL et Cambridge. Les universités ont ainsi été obligé de réaliser, en urgence, la transformation digitale de leur établissement.

Pour les étudiants, la pandémie est une onde de choc.

Selon l’enquête menée par le QS (Quacquarelli Symonds) « the impact of Coronavirus on the global higher education », la moitié des étudiants devant partir étudier à  l’étranger ont alors décidé de reporter leur projet et 8% y ont renoncé.

Il est vrai que la perspective de financer une scolarisation à des prix souvent (très) élevés, pour suivre des cours en ligne pendant plusieurs mois, enfermé au fond de sa chambre d’étudiant, est une perspective qui en a arrêté plus d’un! Étudier à l’étranger c’est un ensemble : certes des cours et un diplôme, mais aussi l’expérience d’une vie de campus, la rencontre d’étudiants venus du monde entier, une vie associative, les soirées étudiantes  … 

impact du coronavirus sur les intentions d'études à l'étranger.

Source: QS

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